On dit souvent qu'il ne faut pas s'endormir sur ses lauriers.
Déjà bien beau d'avoir des lauriers aurais-je envie de dire.
Pour ma part, le problème a d'abord été de ne pas m'endormir du tout.
Ne serait-ce qu'en raison de l'heure tardive à laquelle je venais à prier quand, débutant et naïf, je croyais pouvoir tenir cet engagement sans discipline, par la seule force de la volonté.
S'il est une expérience qui nous rappelle la faiblesse de notre volonté, c'est bien celle de l'endormissement.
Songeons aux apôtres sur le mont des Oliviers qui s'endorment alors que s'annonce la Passion.
Nulle surprise que le commun des mortels puisse s'endormir en récitant son Rosaire.
Mais accueillir avec bienveillance et compréhension une faiblesse ne change rien au fait qu'il faille y remédier. Car au réveil, le Rosaire n'a pas avancé seul. Il a patiemment attendu que nous revenions à lui pour le mener à terme.
La situation devenant critique pour moi, en raison d'endormissements multiples (non seulement j'ai toujours eu un bon sommeil mais je suis en carence de sommeil systématique car, par choix, je dors peu), il m'a absolument fallu inventer une solution.
Et je l'ai trouvée !
Actuellement je ne m'en sers plus car, ayant réussi à instaurer une relative discipline, je prie à des heures où je ne suis pas encore trop saisi par la fatigue immense qui m'envahi étrangement de plus en plus depuis que je suis à la Réunion, sans que je sache s'il y a ici un lien de cause à effet.
Cette simple habitude a réglé fondamentalement le problème. Mais malgré tout, la disponibilité de ma "solution" me rassure et j'y reviens parfois pour passer des caps difficiles lorsque les circonstances m'ont affaibli (par exemple après un bon repas avec, éventuellement, prise d'alcool).
Si vous voulez connaître cette solution, eh bien, il vous faudra patienter jusqu'au prochain post. Celui est déjà bien assez long... :-)
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